Le syndicat Unité SGP Police Force Ouvrière continue à orner ses tracts du fameux « Je suis policier », sur le thème de « Je suis Charlie », mais le décline désormais au passé.

Dans un tract du 21 février surmonté de la mention « J’ai été policier à Tours et je veux que l’on me respecte », le syndicat déplore que la directrice départementale de la sécurité publique de Tours « refuse la présence d’uniforme de policier lors des obsèques » d’un collègue décédé.

Après l’intervention de Thierry Pain, délégué du syndicat policier pour qui ce refus était une « pure provocation » (terme qu’il affectionne énormément), la directrice est revenue sur sa décision. Ainsi, les flics ont pu se rendre aux obsèques de leur copain sur leur temps de travail ( « Les heures des agents qui désireront se rendre sur les lieux des obsèques ne seront pas décomptées ! »), et avec leurs véhicules de service !

Les victimes policières de la tuerie à Charlie Hebdo avait déjà été invoquées par le syndicat au mois de janvier pour faire interdire un rassemblement pour Bertrand Bilal Nzohabonayo. Ce coup-ci, ces victimes sont utilisées pour gratter des heures de présence et pouvoir utiliser les bagnoles de service...